Dernière escale polynésienne, Maupehaa (Mopelia)
carte de notre route en polynésie française :
Ah, Maupehaa, dans nos cœurs tu resteras… Bon, je sais, c’est une rime à la noix mais comment expliquer la beauté de cet atoll et l’accueil chaleureux de ses quelques habitants ? Peut-être en images, tout simplement…
Première nuit de quart pour la famille grugru en version "restreinte". Douce nuit, sans difficulté. En fin de nuit nous croisons une petite lumière qui, au petit matin, s'avère être le plus grand voilier du monde, bateau russe à 5 mâts en escale, peu de temps avant à Tahiti (cliquer sur l'image de droite pour le voir).
Vers midi, le lendemain, entrée dans l'étroite passe et le lagon...
Petit retour en arrière sur la nav’ : après avoir entendu un petit choc, Nicolas se rend compte que la dérive tribord est ouverte sur le bord de fuite et le bord d'attaque. Les réparations faites à Raiatea ont tenu, seulement le choc pris au motu Nao nao a surement endommagé la dérive plus en profondeur. Il ralenti le bateau et pendant qu’on s’affaire à la remonter, le spi part en cocotier. C’est seulement au mouillage que nous pourrons le démêler… Pour la dérive, Nicolas décide de ne pas y toucher (de toute façon, on n'a pas les matériaux pour) et de continuer la route avec une seule, ce qui, au portant, est suffisant.
Au petit matin, "zénitude" totale
Au zénith... Aie, ça fait mal aux yeux tout ce bleu…
Nous profitons de cet atoll presque désertique qui nous fait penser aux Tuamotu. Les joies de la vie façon "help yourself" où la nature s’offre à vous en abondance. Pêches quotidiennes pour Nicolas (quelques minutes suffisent pour ramener de quoi nourrir femme et enfants) et récolte de cocos (pour alimenter les réserves du bord) et de coraux mort (juste pour alourdir le bateau)… Nous sommes pour quelques jours, les Robinson Crusoe de Mopelia.
Il est pour qui cet aquarium grandeur nature?...
Petit conseil, dans un atoll isolé, ne pas jeter au pied de votre embarcation la tripaille de votre pêche... Résultat pour nous, fin de la baignade autour du bateau pendant le restant de l'escale, ils ne nous ont pas laché ces adorables morfales... Il y avait des pointes noires et un rera (requin gris).
Pour le plus grand plaisir des enfants, guirlandes de noël et calendrier de l'avent sont de sortie. Bien sûr, cela ne plaît pas au marin.. Bon, bon,bon, on va trouver une solution à la prochaine escale. Eh les enfants, vous mangez quoi? Bah, des bonbons fondus. Bah ouais, il fait chaud ici... Alors, le chocolat, n'y pensons pas!
Le deuxième soir, nous sommes invités à la table de Hio qui vit sur l'île avec sa mère Adrienne et sa soeur Faimanu. Et là, c'est tout la richesse de l'accueil polynésien que nous cotoyons. Nous sommes en week-end, jours de repos, normalement pas de pêche, les boîtes de conserve sont de sortie. Mais pour nous, c'est le filet qui est sorti et une pêche toute fraîche de mulet nous est servie à toutes les sauces. On nous offre de magnifiques colliers de coquillages et nous passons une excellente soirée, sous le fare pote "home made", berçée par ce rire "intense" des femmes polynésiennes. Le lendemain on nous apporte du perroquet fumé. Le jour de notre départ, nous allons les saluer et ils nous offrent des langoustes, pêchées dans la nuit. Hio a fabriquer pour Nicolas, l'outil insdispensable au débourrage de la coco. Nous sommes comblés, ils sont tout simplement adorables.
il est temps pour nous de reprendre la mer, direction Aitutaki, aux îles Cook et de quitter, non sans peine, ce petit paradis sur terre...